Le genèse

Nous sommes le 6 novembre 2022. Nicolas Vandeneslken entame la 65ème étape de son GreeNicoTour : 100 marathons en 100 jours pour le climat (qui deviendront finalement 110 marathons en 110 jours). Ce jour, entre Malestroit et Gael, il est rejoint par Alban Laurent, un ami, local de l’étape. Alban lui fait remarquer qu’il ne fait que traverser la Bretagne, comme il l’avait déjà fait en 2021 lors de son premier tour de France en courant. À quand un « vrai » tour de la Bretagne ?

Il lui parle alors d’un record qu’un autre breton, Jérémy Desdouets, a eu l’idée d’établir en 2021 : celui du GR34, le tour de la Bretagne en courant par le sentier des douaniers. 2100 km parcourus en un peu plus de 27 jours. Il pique la curiosité de Nicolas, jamais avare de challenges. Mais pas de challenge sans raison, sans cause à défendre…

Quelques mois plus tôt, le gouvernement publiait une liste de 126 communes menacées par la hausse du niveau des océans. La région la plus concernée est la Bretagne avec 41 communes.

C’est décidé : il tentera de battre le record du GR34 pour alerter et sensibiliser sur cette problématique peu médiatisée.

L'ambition

Nicolas n’en est pas à son coup d’essai en matière d’éco-aventures. Il connaît les enjeux physiques, la richesse des rencontres, les impacts médiatiques et pédagogiques. Mais il sait aussi la difficulté à pérenniser ses effets bénéfiques sur le long terme, une fois l’aventure terminée. Quoi de mieux qu’un film pour continuer de raconter son histoire et passer ses messages ?

Ce film se veut une caisse de résonance de l’esprit même de l’éco-aventure : attirer l’attention grâce à un exploit sportif pour alerter et sensibiliser sur les enjeux que le dérèglement climatique fait peser sur le littoral. Le sport est fédérateur par essence. C’est donc un vecteur puissant pour dépasser les limites d’un entre-soi de convaincus et embarquer plus largement des publics de toutes origines et de tous âges. Nicolas explore ainsi le rôle que les sportifs peuvent jouer dans cette transition écologique cruciale.

Le format de 52 minutes s’est imposé comme le meilleur compromis pour une diffusion la plus large possible (TV, projections ciné-débat, scolaires, festivals).